Romance in Style

Tiens ça faisait un petit moment que j'avait pas maté de #RomCom, alors l'autre soir j'ai regardé Romance in style sur Netflix, un film qui a le bon goût de faire moins d'1h30, pour nous, les daronnes fatiguées. #MamieTV

Et alors ça parle de quoi ton truc là ?

C'est l'histoire d'Ella qui est apprentie styliste (et couturière pour faire bouillir la marmite) et qui se retrouve à conseiller Derek, un héritier beau gosse envoyé par son daron pour redresser les finances du magazine de mode qui appartient à la famille.

Sauf que le gars y connait que pouic à la mode.
Donc c'est pas du luxe qu'Ella lui apprenne 2-3 bricoles sur le sujet.
Au passage elle en profite pour lui souffler que ce serait quand même pas complètement déconnant, si parfois on voyait des femmes qui taillent un peu + qu'un 34 dans son magazine.

Bien sûr dans la foulée, Ella trouvera.... non pas un sens à sa vie parce que ça c'était déjà fait (mode pour toutes !)... mais l'amour ça c'est certain.
Alors si on commence par les truc positifs, ben ça parle de mode grande taille, ce qui est encore pas si fréquent dans la production mainstream. Et puis on voit l'héroïne manipuler sa machine à coudre et des aiguilles pour de vrai, ce qui fait toujours plaisir. D'ordinaire les stylistes de fiction se contentent de crayonner des dessins de fringues sans jamais mettre les mains dans le cambouis. Donc un bon point pour ça.
Côté négatif... malheureusement la liste reste longue.

C'est une production Hallmark, et ça se sent en terme de rythme poussif, de blagues quasi inexistantes et de scénario anémique comme un mannequin de couverture. On se croirait un peu devant une version low-cost du "Diable s'habille en Prada".
Après ça parle de body positivity certes, mais le tout reste quand même très blanc, très très hétéro et très très très capitaliste.

Le film tente bien de racheter son perso (Derek coache des mômes au basket, fait la cuisine, joue du piano...bref, Derek est un gars bien c'est pas sa faute qu'il est né avec une cuillère en argent dans la bouche), la vérité c'est que Derek est un gros népo-baby qui ne doit son poste qu'à son papa.

Mais ce qui est super perturbant, c'est que l'actrice qui joue Ella est un clone glow-up de Mathilde Panot et donc j'ai passé tout le film à attendre le moment où l'héroïne allait enfin faire la révolution dans ce foutu magazine de mode et pendre Derek avec les tripes de la rédac'chef.

Ce moment n'est jamais venu, je suis terriblement déçue et depuis je rêve d'une #RomCom d'extrême gauche. Bilan final : 15% sur l'échelle PoC, un film où il ne se passe rien et les acteurs ont moins de charisme que leurs costumes.

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