The Family Stone/Esprit de famille
Ok why not, et alors ça raconte quoi ?
C'est l'histoire de Meredith, qui va rencontrer sa probablement futur belle-famille pour la première fois pendant les fêtes de fin d'années, et très franchement, dès les premières minutes du film, on sent que c'est très mal barré pour elle.
Alors vraiment, j'aurais aimé sympathiser avec Meredith. Parce que se retrouver seule face à une famille nombreuse (ils sont cinq enfants et la petite soeur est particulièrement infecte) plutôt soudée, c'est jamais simple pour personne, et on sent qu'elle a envie de bien faire.
Mais le premier souci, c'est que Meredith est incarnée par Sarah Jessica Parker. Or j'ai toujours trouvé que Carrie de Sex and the City était une sacrée connasse, et même si oui, ça va, j'ai bien compris que c'était pas le même personnage, ben j'ai un peu du mal à compatir.
En plus en face c'est Diane Keaton qui joue la matriarche, et pour le coup c'est impossible de détester Diane Keaton.
Après, le problème principal avec Meredith, c'est que c'est quand même une bonne grosse emmerdeuse réac de derrière les fagots, et qu'au bout de deux jours sur place la voilà qui balance des horreurs homophobes à table tranquillou bilou sans voir où est le problème (heureusement le reste de la tablée voit très bien le problème et ne se prive pas de le lui signaler).
Au passage on notera que le film comporte deux personnages gays, un personnage porteur de handicap et un personnage noir. Mais que ça ne fait que deux personnages en tout (un gay-sourd et un gay-noir), parce qu'en 2005 je suppose qu'on voulait bien un peu de diversité, mais il fallait que ça prenne pas trop de place non plus, alors autant rentabiliser au maximum le casting. On notera quand même que le couple gay est parfaitement heureux et sympathique. Vraiment, le seul personnage à problème c'est Miss Coinços. #VaMourirMeredith
À part ça, on nage dans le drama familial et la grande réunion de fin d'année part donc assez vite en cacahouète. Ce qui nous fait un film pas très rigolo (on y parle quand même gestion du deuil), à l'exception d'une scène finale qui vire au grand n'importe quoi.
Mais bon, je vous rassure, à la fin tout le monde aura trouvé un sens à sa vie, et tou·te·s les célibataires auront trouvé l'amour (même cette connasse de Meredith alors que franchement elle méritait de rentrer toute seule chez elle)
Bilan final : Un film plus mélancolique que drôle, mais au final assez touchant, en plus les personnages regardent la scène de Noël de Meet me in St Louis où Judy Garland chante Have yourself a merry little Christmas, et moi ça me fait pleurer à chaque fois .
55% sur l'échelle PoC, y'a pas de ch'wal mais je peux pas donner moins que la moyenne à un truc avec Diane Keaton (et Judy Garland)

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