Champagne Problems

Deuxième #ChristmasRomCom du cru Netflix 2025, Champagne Problems nous emmène à Paris et dans les vignobles champenois pour les fêtes, et ma foi le dépaysement est plutôt sympathique.

Ah ben sûrement oui, mais de quoi ça parle ce film ?

C'est donc l'histoire de Sidney, qui bosse très dur pour une grosse boiboite qui rachète des petites boiboites (si j'ai bien compris), et son chef l'envoie à Paris pour négocier l'achat d'un vignoble en Champagne. Alors au début Sidney est une grosse workaholic qui prévoit de passer 48h maximum dans la capitale avant de rentrer au bercail. Par ailleurs, depuis son divorce Sidney est célibataire, et je rappelle qu'être célibataire pendant les fêtes c'est MAL

Heureusement, sa frangine bohème l'enjoint à passer une soirée sans bosser. Sidney part donc découvrir la ville et tombe sur un charmant apprenti libraire qui s'avérera être l'héritier du vignoble que la grosse boiboite convoite. #AhMaisQuelHasard

Après y'a le papa de l'héritier qui invite Sidney et ses concurrents (Brigitte la bourgeoise française, Otto le psychorigide allemand et Roberto le rentier brésilien, attention les yeux ça va être la fête aux clichés) à passer les fêtes dans son château à Épernay pour mieux comprendre l'esprit du Champagne (et aussi picoler un max, soyons honnête, ce film a un léger souci avec l'alcool).

Enfin bon, le plus important c'est qu'à la fin, Sidney a trouvé un sens à sa vie (c'était pas la grosse boiboite) et l'amour (et probablement aussi une cirrhose dans quelques années)

En gros, Champagne Problems est une sorte de Christmas Special d'Emily in Paris (si Emily n'avait pas largué Paris pour Rome), mais sans l'héroïne qu'on a envie de baffer, et sans que celle-ci ne couche avec des mineurs (ce qui fait deux très bons points convenons-en). J'ai d'autant plus de sympathie pour Sidney que celle-ci est interdite de fromage pour cause d'intolérance au lactose, ce qui lui cause donc quelques soucis lors de son séjour en France (l'autrice de ces lignes n'aime pas le fromage). Il y a aussi de chouettes personnages secondaires (Otto et Roberto sont très choupis, j'espérais qu'ils finiraient ensemble mais non, en tout cas ils mériteraient tous les deux leur spin-off). 

Mon seul souci c'est Henri, l'apprenti libraire héritier et gros népo-baby qui ne s'assume pas. Je veux dire, le gars clame pendant tout le film qu'il veut trouver sa voie tout seul comme un grand. Mais manifestement il passe ses journées à glander dans une librairie lieu de travailler. Alors qu'on est en pleine période de fêtes et que je suis sûre que tout le monde serait ravi de le prendre en stage pour prêter main forte à l'équipe. Tout ça pour qu'à la fin papa lui paye sa librairie/bar à vin au pied du chateau familial. 

Je t'en foutrais de l'émancipation moi...

Bilan final : 65% sur l'échelle PoC, y'a un chien mignon, une ballade en calèche (avec des ch'wals donc), et l'héroïne s'installe en France malgré ses problèmes digestifs, ce qui dénote un courage certain.

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