Holiday Rush

On est le 18 décembre et j'en peux plus des #ChristmasRomCom qui lavent plus blanc que blanc, alors aujourd'hui on regarde Holiday Rush, un film de 2019 disponible sur Netflix.

Fort bien, et de quoi donc ça parle ?

C'est l'histoire de Rush Williams, qui est animateur radio vedette. Ou plutôt, qui était animateur radio vedette. Parce que là il vient de se faire virer comme un malpropre par les nouveaux propriétaire de ladite radio à un mois de Noël. Et c'est un petit peu pas cool. Parce que Rush est aussi veuf depuis cinq ans et père de quatre enfants absolument pourris gâté·e·s de ouf, mais c'est pour compenser l'absence de leur mère. Ok, ok, je comprends et je juge pas, parent solo c'est jamais simple. 

Sauf que maintenant que Rush a plus de thunes (et que visiblement il a même pas fait d'économies en prévision des études des mômes), ben ça va être un peu compliqué de payer les poneys des petites, le sac Prada de la grande et les frais de scolarité à Harvard du grand. En plus, pendant que papa tente de se relancer avec l'aide de sa meilleure pote, toute la famille est contrainte de quitter la grosse baraque des beaux quartiers pour aller vivre avec leur vieille tatie dans une banlieue qui craint (un peu, mais pas trop nom plus parce que qu'on est quand même dans une #ChristmasRomCom).

Au début ça râle beaucoup du côté de la progéniture pourrie gâtée, mais à la fin du film, tout le monde aura trouvé un sens à sa vie (la famille) et Rush aura trouvé l'amour en plus.

Le film fait une part tout de même assez faible à la romance (le FriendsToLovers est expédié en vitesse) donc on est plus sur une comédie familiale de Noël qu'une #ChristmasRomCom. La smala de Rush est insupportable à souhait au début du film, et puis au fil du scénario assez poussif, elle finira bien sûr par découvrir les vraies valeurs de la vraie vie. La question principale est donc de savoir si des enfants relou·e·s peuvent être réformé·e·s en quatre semaines (et 1h30 de film), mais je suppose qu'on est face à un miracle de Noël, donc tout est possible.

Bilan final : 55% sur l'échelle PoC, pas de chw'al, mais une tatie marrante, des femmes de caractère et 0 nepo-baby (je crois que désormais ça va être un critère éliminatoire pour avoir la moyenne, j'en peux plus des héritiers concons)