Holidays in the vineyards/Noël au coeur des vignes

La neige et le froid ça va bien cinq minutes, mais parfois on a besoin de se réchauffer un peu. Alors aujourd'hui on part passer Noël au coeur des vignes (Holiday in the Vineyards).

Ok, et du coup ça va parler de quoi ?

Ben de pinard, c'est dans le titre hein.

Au préalable il faut savoir que les Américains ont une vision chelou du vin. 

Déjà parce qu'il parlent en terme de cépage au lieu de vignoble, ce qui pour une Française reste parfaitement incompréhensible. Ensuite parce qu'à en croire leur téléfilm, ils ont l'air convaincus de produire des vins corrects en Californie, et là pareil, la snobinarde française que je suis ne peut y croire une seule seconde.

Donc c'est l'histoire de Carter, un nepo-baby immature, héritier d'une grosse société vinicole productrice de piquette, mais c'est parfaitement assumé par la daronne de Carter qui gère tout ça d'une main de fer (j'ai beaucoup de sympathie pour la daronne de Carter). Une semaine avant Noël, Carter est envoyé par maman dans un coin paumé de Californie pour mettre la main sur le dernier vignoble encore en vente dans le coin. Sur place il fait la connaissance de Valentina, la propriétaire du vignoble en question et accessoirement une veuve muy caliente. Sauf que Valentina déteste la boite de Carter, sous prétexte qu'ils y font du vin dégueulasse (et il faut bien reconnaître que Valentina n'a pas tout à fait tort).

Heureusement pour nous, Carter et Valentina finiront par dépasser leurs différents pour trouver un sens à leur vie (manifestement ça sera l'alcool) et l'amour, bien sûr.

En temps normal je déteste les films avec des nepo-baby. La coco en moi a juste envie de les pendre avec les tripes de leur conseil d'administration. Mais là j'étais un peu désolée pour ce pauvre Carter, qui se retrouve à devoir déguster toutes les piquettes dégueulasses produites dans les garages du bled paumé, et très franchement, personne ne mérite ça. Ensuite les choses s'améliorent pour lui puisqu'il découvre une bouteille à peu près buvable, et c'est là qu'on peut raisonnablement dire que le film bascule dans la science-fiction.

Au final, Noël dans les vignes est une #ChristmasRomCom pas déplaisante quoiqu'un peu mollassone. En plus le casting est un peu diversifié (avec une héroïne latino) et il y a un chouette personnage de BFF marrante.

Bilan : 45% sur l'échelle PoC, pas de Ch'wal, beaucoup trop de (mauvais) alcool, mais ça joue.