How to fall in love by Christmas/Coup de foudre en cadeau de Noël

Aujourd'hui on fait une pause avec les bleds paumés qui respirent l'esprit de Noël et on rentre à la grande ville, aka Big Apple, pour regarder How to fall in love by Christmas/Coup de foudre en cadeau de Noël, un film de 2023 avec Teri Hatcher et disponible sur TF1.

OK, why not, et ça raconte quoi ?

C'es l'histoire de Nora, autrice et self-made woman à la tête de son magazine lifestyle. Mais bon en fait pas si à la tête que ça, puisque le conseil d'administration dudit magazine lui impose de s'inscrire sur l'appli de rencontres qui les sponsorise et de chroniquer par écrit ses aventures avant Noël. 

Parce que sinon elle se fait virer.

La vérité, je suis pas sûre qu'en France ce pitch serait légal, mais bon c'est les US alors yolo.

Nora est pas franchement chaud chaud (on n'a pas du lui passer le mémo qu'être célib avant les fêtes c'est la loose) mais elle tient quand même à son niveau de vie à New-York, donc elle s'exécute. Et puis c'est bien, ça lui permet de sortir d'une panne d'écriture. En plus on lui colle un photographe BG et sympathique (la preuve, il s'occupe de son neveu pendant les vacances) censé faire un reportage de ses tribulation à la recherche du grand amour, donc finalement c'est pas si pire.

Fatalement, à la fin du film, Nora aura trouvé un sens à sa vie et l'amour. Par contre j'ai pas bien compris si elle reste à la tête de son magazine ou si elle se contente du photographe BG, c'était pas très clair.

Dans mes souvenirs d'enfance, Teri Hatcher c'était l'acolyte de Superman, alors elle galopait dans tous les sens, et puis aussi dans Desperate Housewives elle était parfois assez rigolote (même si j'ai toujours détesté le personnage de Susan, qui est une connasse de premier ordre, mais là n'est pas la question).

Malheureusement, comme disait le poète, le temps est assassin, et 30 ans plus tard, Teri Hatcher est manifestement comme l'autrice de ses lignes, i.e. au bout de sa vie. Et ça se sent dans le rythme poussif du film. Alors certes, le budget global est probablement moins cheap qu'une production canadienne, mais l'ensemble manque quand même singulièrement de rythme et d'humour.

Bilan final : 30% sur l'échelle PoC, malgré le capital sympathie de l'actrice principale. Y'a même pas une petite balade en calèche dans Central Park alors que c'est le minimum syndical pour un film basé à New-York.