Jingle Bell Heist/Vive le Vol d'Hiver
Ok, mais plus en détail, ça raconte quoi ton truc ?
Alors c'est l'histoire de Sophia, qui est vendeuse dans un grand magasin chicos de Londres, et serveuse dans un pub le soir et qui a quand même du mal à joindre les deux bouts, rapport au fait qu'elle doit payer les factures médicales de sa maman qui a un cancer.
Oui, encore un film avec un parent malade, et pour une fois l'héroïne en profite pour préciser que aux USA ce serait pire. Mais visiblement en Angleterre, la prise en charge des soins c'est pas foufou non plus.
Sophia rencontre Nick, ancien expert en sécurité informatique et père divorcé qui a besoin de thunes pour louer un appart correct et accueillir sa fille le week-end. Et voilà que nos deux pieds nickelés décident de braquer le coffre du patron de Sophia, qui par ailleurs est une grosse raclure de bidet, donc franchement on les soutient sur le coup.
Bien entendu, rien ne se passera comme prévu (parce qu'en fait les apprenti·e·s braqueureuses ne sont pas super doué·e·s), mais ce qui compte, c'est qu'à la fin Sophie et Nick auront trouvé un sens à leur vie (niquer le patronat ?) et l'amour.
Dans un monde de #ChristmasRomCom saturés de népo-baby pleins aux as, j'avoue que cette histoire de braquage un peu low-cost (clairement on n'est pas dans Ocean's 11) fait du bien. J'irais même jusqu'à dire qu'il en faudrait plus, beaucoup plus. Ken Loach devrait se lancer dans la production de #MarxistChristmasRomCom, c'est peut-être un peu niche, mais je suis sûre qu'il y a un public pour ça (genre moi).
Bilan final : 75% sur l'échelle PoC, voler les riches pour donner aux pauvres et si c'était vraiment ça, l'esprit de Noël ?

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