My secret Santa
Ah ben si tu le dis. Et donc ça raconte quoi ?
C'est l'histoire de Taylor, qui voulait devenir rockstar quand elle était jeune, mais en fait elle est devenue mère célibataire et depuis elle galère en continu. Surtout que là elle vient de perdre son job et elle a besoin de sous pour payer l'école de snowboard de sa fille (franchement ça pourrait être pire, comme 50% des protagonistes de #ChristmasRomCom Taylor pourrait avoir besoin de sous pour payer la chimio de sa vieille maman). En plus Taylor est célibataire, et son entourage ne se gène pas pour lui rappeler que c'est la loose (surtout à Noël).
Alors comme le seul job vacant dans la station de ski pendant les fêtes c'est Père Noël, et que Taylor n'a pas trop le physique de l'emploi, elle embarque son frère et son beauf (qui sont fans de cosplay et manifestement super équipés) pour lui concocter un costume aux petits oignons. Le seul souci de Taylor, c'est que le gars qui la drague (quand elle est en fille) est également son patron (quand elle est en Père Noël) et ça complique un peu les choses.
Mais que tout le monde se rassure, à la fin du film Taylor aura trouvé un sens à sa vie (un CDI ?) et l'amour.
Comme dit plus haut, le pitch un peu cringe de My Secret Santa avait du potentiel (franchement moi après Hot Frosty l'an dernier je suis ouverte à tout), et notamment en terme de jeu sur les identités de genre. Malheureusement on reste sur un scénario et une réalisation paresseuses, qui font de ce film une déception mollassonne à peine au dessus d'un téléfilm canadien de base (la couche de fond de teint sur les acteurs masculins est beaucoup trop visible et plutôt gênante) et le plus faible des films Netflix de 2025.
Le personnage de maman solo ex-rockeuse en galère est plutôt sympathique, et le film joue intelligemment sur cet aspect. Mais en face le protagoniste masculin est encore un gros nepo-baby immature et inutile. Et surtout, le type se fait nommer manager de l'hotel de papounet à la place d'une femme, noire, infiniment plus compétente que lui et met environ 1h30 de film à réaliser que c'est peut-être pas génial.
Bilan final : 30% sur l'échelle PoC, même pas de ch'wal (alors que dans un station de ski c'était pas bien compliqué de nous coller une balade en calèche) pour un film où le rock'n'roll est parfaitement soluble dans le capitalisme.

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