Something from Tiffany's/Une bague pour deux

Nous voilà de nouveau à New-York (indéboulonnable capitale des #ChristmasRomCom avec son sapin géant et sa patinoire du Rockfeller Center) pour ce film de 2022, où l'on suit deux couples dont les chemins vont s'entrecroiser pendant les fêtes de fin d'année.

À notre gauche nous avons Rachel, boulangère de son état, en couple depuis trois ans avec Gary. Il nous faudra environ cinq minutes de film pour percuter que Gary est un blaireau égocentrique et que Rachel vaut mieux que ça.

À notre droite il y a Ethan, écrivain, veuf et père de Daisy (sympatoche, dans les 12 ans je dirais). Ethan s'apprête à demander Vanessa en mariage, et là aussi on capte vite que tout cela ne soulève guère d'enthousiasme, mais bon hein vous comprenez, la petite a besoin d'une mère (c'est pas sympa de ouf pour la pauvre Vanessa qui par ailleurs a l'air d'être quelqu'un de très bien...).

Heureusement pour nos protagonistes, les routes de Gary et Ethan se croisent la veille de Noël, quand il vont acheter leur cadeau chez Tiffany's. Sauf que les paquets se retrouvent échangés par erreur, et ce soir là, Rachel reçoit une bague de fiançailles hors de prix et Vanessa des boucles d'oreilles cheapos (enfin, à 300$ tout de même parce que c'est Tiffany quoi).

Assez étonnamment, Ethan souhaite retrouver sa bague hors de prix, il fait connaissance avec Rachel, et comme il adore le pain, ben à la fin tout le monde a trouvé un sens à sa vie et l'amour...

(enfin sauf Gary et Vanessa, mais on savait dès le début que pour ces deux là c'était mal barré).

Something from Tiffany's est un film sympathique avec des personnages pipoux, malheureusement l'alchimie peine à prendre entre les acteurs principaux, ce qui combiné à un rythme plutôt poussif et un humour proche de zéro nous donne une #ChristmasRomCom de la catégorie #MouaisBof. C'est pas mauvais, mais c'est pas fou non plus. Par ailleurs, on passe la totalité du film à se demander comment Ethan fait pour acheter des bagues chez Tiffany's, sachant que de son aveu même, il n'a qu'un roman publié au compteur et celui-ci a fait un bide...

Cerise sur le biscuit ramolli, le film s'achève sur une demande en mariage public, le genre de geste gênant et piégeux pour les femmes (comment dire non devant une audience ?) qu'on aimerait ne plus voir au cinéma (ou du moins pas de manière romantisée).

Bilan final : 45% sur l'échelle PoC, meilleur qu'une romance Hallmarks cheap, mais c'est bien tout (et y'a pas de Ch'wal)