Austenland

Austenland est un film américain sorti en 2013 et jamais distribué en France (hélas !) ce qui explique notamment pourquoi il aura fallu autant de temps à l'austenmaniaque que je suis pour enfin découvrir découvrir cette petite pépite.

Ok super et sinon ça parle de quoi ?

C'est l'histoire de Jane, qui est américaine et une fan absolue de Jane Austen et ça nuit quelque peu à l'épanouissement de sa vie sentimentale (ça et la silhouette en carton grandeur nature de Colin Firth en M. Darcy qui trône dans son salon).

Et comme si sa vie c'était pas encore assez la loose, Jane décide de claquer toutes ses économies dans un séjour à Austanland, une sorte de résidence en Angleterre où les clientes (oui y'a que des femmes) peuvent incarner l'héroïne d'un roman de leur autrice préférée et trouver leur happy ending. Soyons honnête, je ne juge pas Jane, parce que si je n'étais pas une mère de famille respectable je pourrais clairement faire pareil.

Une fois arrivée sur place, en compagnie d'une Jennifer Coolidge (qu'on avait déjà beaucoup apprécié dans Single all the way) parfaitement déchaînée, Jane découvre qu'elle a réservé la version économique du séjour (contrairement aux deux autres clientes), et que donc elle n'est pas là pour jouer les riches héritières, mais plutôt la dame de compagnie fauchée qui reste dans l'ombre du récit (ou pas).

Mais que notre gentil lectorat se rassure, il va de soi que tout cela n'empêchera pas notre héroïne de trouver un sens à sa vie et l'amour.

Austenland est donc une #RomCom très classique mais qui joue joyeusement des clichés autour des regency romances. Le charme principal du film, sympathoche mais pas hilarant, réside dans les costumes, les acteurs BG, et surtout le gars censé interpréter le Darcy de service (ici il s'appelle M. Nobley) qui a exactement la même voix et le même accent que le très regretté Alan Rickman (remember le Colonel Brandon de Raison et Sentiments) et très franchement ça suffit largement à faire mon bonheur.

80% en échelle PoC (et en plus y'a plein de ch'wals, franchement que demande le peuple ?)