A Kindhearted Christmas/Noël au grand coeur

Je me suis dit, Tant qu'à faire de regarder du téléfilm canadien de Noël bas de gamme, c'est pas la peine d'aller sur TF1, j'ai déjà tout ce qu'il me faut sur Netflix

Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à mater Noël au grand coeur/A kindhearted Christmas, avec notamment au casting Jennie Garth

Et si vous êtes un·e vioque qui a grandi dans les années 90 comme moi, ben vous vous souvenez que Jennie Garth, c'était Kelly, l'insupportable bourge tête à claques de Beverly Hills

Du coup pourquoi pas ?

Ben pas.

Si tu pouvais commencer par nous dire ce que ça raconte, ton truc là ?

Ah, oui.

Donc c'est l'histoire de Jamie, qui est veuve et en plus sa nièce part bosser à l'autre bout du pays après les fêtes. Du coup Jamie va bientôt se retrouver toute seule dans son bled paumé du nord-est des USA où elle gère une agence de voyage (et très franchement je m'interroge sur comment elle s'en sort financièrement parce que un bled avec une grande rue et trois pelés c'est quand même pas le top de l'attractivité sur le plan touristique, mais bon).

Or on le sait tou·te·s désormais, seule (et célibataire) à Noël, c'est la loose.

Alors pour s'occuper Jamie fait des dons anonymes autour d'elle, un voyage à Washington pour des lycéens, de la bouffe pour le foyer proche, un sapin pour la mairie. En gros que des trucs qui pourraient très facilement être financés si les millionnaires américain·e·s payaient leurs impôts, mais étonnamment le film n'aborde pas le sujet.

Les dons attirent l'attention d'un journaliste de télévision BG qui débarque sur place pour mener l'enquête (et là on se dit que Médiapart à du souci à se faire). Bon, en guise d'enquête il va surtout inviter Jamie à dîner et en trois soirées c'est plié. Faut dire aussi qu'on n'était pas sur un suspense de haut vol. Mais on s'en fout, tout ce qui compte c'est qu'à la fin Jamie a trouvé un sens à sa vie (augmenter les tranches d'imposition pour les classes les plus fortunées de la société ?) et l'amour.

Bon ben voilà, c'est un téléfilm canadien quoi. C'est très blanc, très hétéro, on se fait un peu chier. Le seul bon point c'est que les personnages ferment leur manteau à peu près correctement et mettent une écharpe quand ils se baladent dans la rue. Par ailleurs on est sur un gros budget costumes, puisque Jennie Garth arbore au moins quatre manteaux différents en sept jours. Et si vous vous demandez si son jeu d'actrice s'est approfondi depuis les années 90, la réponse est clairement non.

Bilan final : 15% sur l'échelle PoC, franchement je préférais Dwayne Jonhson.

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