Christmas on Windmill way/Un Noël à sauver

Bon, après le trauma finlandais d'hier, je me suis dit qu'on allait revenir aux classiques, et donc aujourd'hui on regarde Christmas on Windmill Way/Noël à sauver, disponible en ligne sur TF1 (oui cette année j'innove en changeant de plateforme, vu que j'ai un peu éclusé les stocks de Netflix). Dans ce téléfilm canadien de 2023, on retrouve notamment le BG Chad Michael Murray, déjà rencontré dans Noël sous son aile et The Merry Gentlemen.

Euh, attends là, t'as dit bien film canadien ?

Hélas oui, et malheureusement désormais on sait ce que ça signifie en terme de qualité. Mais d'abord, revenons au pitch.

Ok, alors ça parle de quoi cette fois ?

Ça parle de Mia, qui gère une menuiserie installée dans le moulin à vent construit par son arrière grand-père, au milieu d'un village manifestement fondé par des Hollandais, si j'en crois l'obsession pour la culture néerlandaise de tous les habitants. Pas de bol pour Mia, sa grand-mère (qui tient la boulangerie du bled alors qu'elle devrait être à la retraite depuis un moment, mais hé c'est les US et là-bas on trime jusqu'à ce que mort s'ensuive) à vendu le terrain à un promoteur, qui envisage de raser le moulin pour se faire de la moula. Sauf que quand l'assistant du promoteur débarque, il s'avère que c'est l'ex de Mia et qu'il culpabilise un chouilla de ruiner son existence pendant qu'elle se démène pour sauver l'héritage familial.

Je vous rassure, à la fin du film le moulin est toujours debout, Mia a trouvé un sens à sa vie (ah non ça c'était déjà fait) et l'amour. 

Et nous on a fait une petite sieste.

Parce que oui, ça n'est pas encore aujourd'hui qu'on va sauver l'honneur des #ChristmasRomCom canadiennes, vu qu'on s'ennuie ferme tout du long. Surtout que l'actrice principale arbore en tout et pour tout une seule expression faciale (gros seum) de tout le film. Le seul truc positif c'est qu'on n'a pas droit à une énième séance de pâtisserie sans gants et sans cheveux attachés, alors qu'avec la mamie boulangère je craignais le pire. Ah, et les personnages ferment correctement leur manteaux quand ils sortent, ça fait plaisir mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble.

Bilan final : 10% sur l'échelle PoC, c'est très blanc, très hétéro et y'a même pas de ch'wal.

Commentaires